La société belge NRB inaugure son nouveau datacenter

Vendredi 16 juillet 2010

Chez le spécialiste de l’outsourcing et du co-sourcing informatique, green IT rime définitivement avec vraies économies

Il est établi qu’une entreprise ayant recours à un hébergement de ses systèmes IT chez un prestataire externe professionnel offrant disponibilité maximale et qualité de service réalise en plus de substantielles économies. Grâce à ses nouvelles installations, NRB y ajoute une importante réduction des coûts des consommations énergétiques.

 

Une extension avec un focus particulier sur la consommation d’énergie

En septembre 2007, NRB était contrainte de constater que la capacité électrique disponible dans ses deux datacenters existants (660 et 430 m², pour quelque 750 millions de transactions annuelles) était en passe de rapidement atteindre ses limites. « La maison était devenue un peu petite, nous l’avons agrandie et réorganisée. Depuis avril 2010, date de la mise en service du nouveau bâtiment, plusieurs systèmes de nos clients ont donc migré dans cette extension de 400 m² capable d’accueillir 1.000 serveurs », introduit Thierry Engels, IT Facilities Manager chez NRB.

Conçu en 2008 et réalisé en 2009, ce nouveau datacenter n’a souffert aucune approximation. Bien entendu, le budget ne pouvait pas être dépassé. Mais il s’agissait aussi de garantir sa performance énergétique globale et sa disponibilité.

Les technologies mises en œuvre devaient donc à la fois avoir fait leur preuves (disponibilité nécessairement proche de 100% obligée) et être dimensionnées convenablement afin d’éviter les coûts inutiles d’un sur-dimensionnage, et garantir que le rendement global du datacenter (PUE – Power Usage Effectiveness) atteindrait effectivement dans les faits le taux préconisé par l’Union européenne.

Pas moins de 10 jours ont été consacrés fin mars au test à charge maximale de l’ensemble de l’infrastructure, vide de tout système d’information. « Nous voulions en effet être absolument certains qu’aucune surchauffe ne pourrait avoir lieu une fois en production. C’est pourquoi nous avons simulé une consommation maximale et un panel complet d’incidents susceptibles de se produire, afin de valider le rendement énergétique de la solution et la capacité à offrir un service sans interruption indépendant de tout incident qui se produirait dans le datacenter », explique Thierry Engels.

Résultat : un datacenter qui, outre la sécurité, allie disponibilité, qualité de service et rationnalisation des coûts grâce à une consommation énergétique maîtrisée. Aux yeux de Thierry Engels, difficile de fixer un ordre de grandeur définitif quant aux économies réalisables par les clients qui rejoindront le datacenter. Ceci dit, « il est aisé de réaliser des économies sur les postes qui, à eux trois, représentent 80% de la production totale de chaleur. A savoir l’équipement IT, les UPS (alimentations électriques sans interruption) et le refroidisseur. Rien qu’en virtualisant un équipement IT, on passe de 30% de la consommation totale de chaleur à … 10% ! De manière générale, une économie totale de 10% pour le client est un minimum. Dans certains cas, rares il est vrai, elle peut s’élever à 80% ».

 

Rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme …

« … en chaleur ! Telle est la réalité des datacenters en 2010. Nous avons donc non seulement optimisé la performance énergétique de notre nouveau datacenter en matière de consommation de l’équipement IT, d’UPS, de consommation d’eau glacée et de virtualisation, mais aussi celle de nos bâtiments existants », souligne encore Thierry Engels, paraphrasant la maxime de Lavoisier.

Parmi les principales mesures, on citera le choix de serveurs et de modules d’alimentation énergétiquement efficaces, l’arrêt des disques durs non utilisés ou encore l’adaptation de la vitesse de rotation des ventilations des pilotes de contrôle environnemental aux conditions thermiques ou celle du processeur en fonction de la charge du serveur. En effet, plus la vitesse de l’horloge du processeur est élevée, plus il est performant… et plus il consomme. Au niveau des UPS, les dernières avancées permettent de limiter la dégradation de leur performance, en fonction de leur charge, ainsi que leur prestation. Concernant la consommation d’eau glacée, un aéro-réfrigérant (soit un radiateur disposé à l’extérieur pour rejetter les calories à l’extérieur) est utilisé en plus d’un groupe frigo pour refroidir l’eau chauffée du datacenter à moindre coût.

Plusieurs pistes supplémentaires sont encore observées de près par NRB. Parmi elles, le free cooling (injection d’air froid directement dans le datacenter), la roue thermique (échange air-air ne nécessitant plus d’eau glacée) et les datacenters haute température (qui engendrerait un besoin moindre de refroidissement).

La virtualisation, clé d’une réduction drastique des consommations énergétiques

La virtualisation, qui équilibre le ratio consommation énergétique – puissance à disposition, offrant à la fois flexibilité, disponibilité et TCO (total cost of ownership) très intéressant, constitue un des chevaux de bataille de NRB. « La grande majorité des serveurs présente une charge CPU très variable, et souvent inférieure à 20%, rappelle Thierry Engels. Ce qui signifie qu’ils sont largement sous-utilisés… alors que leur consommation reste constante. Dans notre datacenter, nous opérons une ferme de production mutualisée formée de 11 serveurs physiques qui permet de consolider 305 serveurs. Par exemple, avant la virtualisation, un de nos clients consommait 61 kWh par an. Grâce à elle, il est passé à 22 kWh. Soit 35.000 Euros d’économies par an, en jouant seulement sur un élément! ».

 

A propos de NRB (Network Research Belgium) – www.nrb.be

NRB fait actuellement partie des principaux acteurs ICT de Belgique. Cette société a été fondée au milieu des années 80 en tant que département IT « between houses » prestant des services destinés à ses propres actionnaires : le groupe Ethias et des sociétés d’utilité publique telles que ALG, CILE, Tecteo et plus récemment Sibelga. Entre-temps, NRB a acquis une solide position dans le secteur financier, le secteur public et les entreprises d’utilité publique, tout en gagnant sans cesse du terrain dans le secteur social et celui des soins de santé.

NRB propose tous les éléments d’une solution ICT totale et couvre l’ensemble de son cycle de vie. NRB se charge non seulement de l’infrastructure ICT de ses clients, soit sur site, soit dans son propre centre de données NRB mais conçoit, développe, gère et entretient par ailleurs l’architecture et les applications (mainframe ou systèmes ouverts). Pour ce dernier point, il s’agit en l’occurrence d’applications de support des processus core business dans les secteurs d’utilité publique, public et financier. Ces applications sont soit conçues sur mesure, soit customisées à partir d’applications ERP (SAP), ECM (Entreprise Content Management) ou BI (Business Intelligence).

NRB emploie actuellement plus de 600 collaborateurs dans ses bureaux de Herstal, Naninne et Bruxelles. L’an dernier, l’entreprise a enregistré un chiffre d’affaires de 130 millions d’euros. NRB est aussi - et tient à rester - une entreprise locale. Concrètement, cela signifie que 100 % de ses actions sont détenues par des organisations belges. NRB est donc le partenaire parfait de tous ceux qui recherchent un ancrage local.

 

Pour de plus amples informations

NRB

Daniel Eycken - Marketing Manager - marketing@nrb.be
Parc Industriel des Hauts Sarts, 2e avenue - 65 - 4040 Herstal
www.nrb.be

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